lundi 25 mai 2009

PERFORMANCE VIDEO EXPERIMENTALE 2008




Contact Réalisatrice de la vidéo

Odile VERHILLE

06 77 56 34 52



 


Nameî et le SYNDROME DE L'ESCARGOT ont vu naissance, d'une rencontre entre une artiste de rue et une vidéaste... Un bel extrait est en lien avec le site.



Performance vidéo
« Le Syndrôme de l’escargot »
(Diffusion film sur grand écran avec performance en simultanée dans le lieu-même)


Il s’agit d’abord de transposer l’image en réelle dimension de volume vivant.
Ainsi l’espace-temps entre la diffusion du film et la performance de Nameï, donne la continuité de l’image en dehors de la réalisation artistique par elle-même.


Présentation de la performance : Nameï

Nameï est une sculpture vivante. Quant les grands personnages picturaux sortent, c’est certes plaisant, mais par rapport au sens de la forme à nous donner par la Nature, c’est quelque peu lacunaire.
Imaginez être le lieu que vous n’habitez pas :
Ce qui vous habite y commence.
Imaginez être le livre que vous ne lisez pas…
Par lui passant, vous deviendrez
Ce qui fut écrit.
Son corps est suspendu dans le vide, tandis que ses pieds et ses talons sont comme des meules, et la douleur est provoquée…



Présentation de la vidéo

Synopsie du film (5’49)

Film expérimental sur les performances d’une statuaire vivante, entre le hasard, l’immobilité et la mobilité. Une journée de travail pour cette artiste de rue qui se déplace dans la ville (Montpellier) et tourne en rond comme aspirée par le syndrome de l’escargot.


Note d’intention du réalisateur

C’est une recherche transcendante, avec un maître énigmatique (le peintre), qui serait le moteur discret de cette spirale sans fin. Il enferme la comédienne entre les séquences d’une journée de travail à travers la ville et le jeu du syndrôme de l’escargot, jusqu’à la fin du film.
Il y a donc une comparaison entre le déplacement et l'immobilité, entre une image réelle et plastique ; entre une, en mouvement et une autre fixe.
On promène le spectateur à travers différents sites, pour l’égarer entre la réalité et l’imaginaire du personnage dans tous les domaines (son, musique, cadrage…). Cette histoire de geste et de vide sont deux principes coexistant dans la nature et serait à l’origine de l’énergie vitale qui nous entoure et existe en nous.



Descriptif de la performance-vidéo

La vidéo numérique et la performance artistique de Nameï se déroulent dans la salle de projection en simultanée. Afin de réaliser la performance artistique, Lina, artiste statuaire, demande un espace scénique devant ou proche de l’écran de 1m/1mètre. Elle sera surélevé d’un cube d’une dimension de 50/52 cm. Il sera éventuellement nécessaire de projeter un éclairage sur l’artiste, adapté à une salle de projection.
Nous demandons aussi au spectateur de ne pas toucher l’artiste.


« Le travail de statuaire, c’est d’être une feuille blanche ; afin d’y tracer,
avec le corps, un trait au beau milieu … à l’encre de chine. » Lina.
2006 – (Avignon)


Dans la création,
il n'y a pas de frontière entre ce que l'on fait et ce que l'on est,
et ce que l'on fait réinterroge qui nous sommes en permanence.




samedi 18 avril 2009

CREATION 2009.



Photos : Odile Verhille/ DILO.
















Pollution : on connait la musique !








Performance danse / théâtre

Ce thème qui convient à une conjonction de notre époque, en productions d’image et de la danse théâtralisée, reste un lien de créativité valide : c’est un moyen d’expression, tant par la production des formes, ainsi qu’avec l’acte théâtral, même si et surtout, le premier n’est pas la danse et encore moins la danse classique.
On « raconte » sur la scène un certain parcours d’hommes et de femmes, en traversant les époques, qui vivent dans la pollution, événement saillant de notre société.

Cette réalisation est une création de Lina Sittner (www.laure-lina.com), avec la complicité de Jean-Michel Llanes (http://www.koutoufla.com/).


Recherche et réalisation chorégraphique : Laure Sittner

Mise en scène et direction d’acteur : Jean-Michel Llanes

Interprète (automate-vivant, comédienne, danseuse) : Lina

Montage sonore : Jean-Michel Llanes
Dont des extraits principaux de : Franco Battiato, Nina Hagen, Santana, Le peuple de l’herbe, Massive Attack, D-J’S, klaus Nomi.

Réalisation des costumes : Laure Sittner

Maquillage : Laure Sittner

Décors et accessoires : Laure Sittner



* ce projet est, à ce jour, conceptualisé pour aboutir sur une performance vidéo "vjing", avec la participation d’Odile Verhille : technicienne – vidéaste ; cadreuse – monteuse.

odileverhille@hotmail.com
http://www.dilovideo.info/









« Pollution, on connait la musique » est fait de plusieurs outils pour penser le monde, cela entend ménager un vide pour permettre de résonner ; un renouvellement de l’imaginaire : la bagarre du corps et de l’esprit.
Dans cette irradiation de la chair, du plastique et de l’interprète, avec beaucoup d’émotion, l’histoire de ce thème fragile « pollution, on connait la musique », souverain, irréductible, associé à ces arts (le mime, le théâtre, la danse…) aide à comprendre, à ressentir, voir à mieux réagir.
L’autorité de la présence de l’interprète est mise en avant, comme pour dire que la machine humaine est responsable de l’environnement qu’elle a.
                                                                                    photos : Ariel Mendes.



Dans le brouhaha de la ville, on manifeste le même appétit pour la souffrance que pour le rire ; si l’un et l’autre s’épanouissent, l’Homme, dans ses générosités comme dans ses mystères, à pris l’envergure de la pollution.
L’un des plus authentiques thèmes d’aujourd’hui et de demain.