samedi 15 mai 2010

Lili, c'est Lina... festival d'en Avignon.













En Avignon, dés la première semaine de Juillet, le festival est annoncé avec "Yoshimané", geisha contemporaine en matinée, et "Dandy" en soirée; des performances de statuaire et d'automate, suivant les conditions climatiques.







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Les statuaires vivantes
Un Art pluridisciplinaire de performance

Ces sculptures vivantes sont faites pour surprendre. Elles se dirigent vers quelque chose…
Yoshimané : geisha contemporaine

Monde secret, déroutant, tragique parfois, mais aussi chatoyant, l’univers des « saules » a presque disparu.
La Geisha faisait partie du « monde des fleurs et des saules » ; « saule », la geisha l’est. Car elle sait se plier gracieusement dans plusieurs directions au gré des vents de la fortune / du caractère du client.
Elle est toujours une rencontre poétique contenue de par son moindre geste et mouvement du corps et du visage.
« On ne devient pas Geisha par goût, mais parce que l’on n’a pas d’autres choix.
Il faut juste être belle, ne connaître rien de vulgaire, vivre dans un monde d’amour et d’élégance, pratiquer un art sévère, être aimable et ne jamais vider son cœur, dire le contraire de ce que l’on pense (si cela peut plaire), bien regarder ce que l’autre attend qu’on lui dise et : le lui dire. »













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Les automates vivants

Art rare et précieux
Un monde où le muet rêve de pouvoir se taire.





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Le dandy


Dés qu’il est question de nature et d’artifice, la pensée se tourne vers Baudelaire, dont l’œuvre entière est partagée entre ces deux pôles.
L’automate a bien des points de vue, semble tenir à ce monde.
C’est une espèce de culte de soi-même qui peut survivre à la recherche du bonheur à trouver dans autrui, dans la femme par exemple ; qui peut survivre même à tout ce qu’on appelle les illusions.
C’est le plaisir d’étonner et la satisfaction orgueilleuse de ne jamais être étonner.
« le dandy doit aspirer à être sublime, sans interruption ». Charles baudelaire










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FESTIVAL 2006


NAMEI, devant le Palais des papes...

"Celle qui regarde devant", tous les matins de 10H00 à 13H3O, sous le soleil.







Faisons une parenthèse pour apporter une précision :

les prestations offertes par cette courtisane étaient largement disponibles dans presque toute la ville d'EDO (JAPON).

Mais, en 1617, une campagne fût engagée pour assainir les rues et empêcher cette dame, et d'autres aussi, d'offrir leurs appâts trop publiquement.


Un voyage d'un passé d'ailleurs.


Le corps est comme suspendu dans le vide, tandis que les pieds et les talons sont comme des meules, et la douleur est provoquée...