lundi 20 septembre 2010

Performance automate/statuaire 2010







  • Musique : Viktor Valentino
  • Mise en scène, maquillage, costume, interprète : Lina Sittner




UN AUTRE ROUGE.


Yoshimané (petit pois de senteur) danse sous un déploiement de satin, elle fait un souhait : préserver l'histoire sans pour autant s'y enfèrrée ; elle assume le passé pour mieux préparer l'avenir.
Ce visage au trait noble, qui trouve toute ses grandeurs dans les formes royales et mythiques et sa danse, qui emploie des lignes fortes, douces, font de cette geïsha des temps modernes, une femme-enfant.






UNE EMANATION UNIVERSELLE DES FORCES VIVES DE LA NATURE



par Yoshimané : geïsha d'ici et d'ailleurs.



La danseuse se surpasse lorsqu'il s'agit de mettre en mot l'inexprimable : quelque chose de doux, de non-palpable.

Elle peut transformer le geste coulé en une image d'un apparent infini, se perdant dans une complète identité, comme des rayons, des ruisseaux, comme le souffle même.

Entrez dans l'acte poétique des arts du geste, de la musique, de la danse et du théâtre.



Photos : christian rocher




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Diffusion :

Yatta Arts Gallery
5, rue de l'argenterie
Béziers


Info : les artistes raisonnés

Le 06 Août 2010.



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Dans le cadre de l'Achipel-tour, en tant qu'artiste invitée.
à 21H15.
Au Couvent des Minimes à Perpignan.
Rue Rabelais.
Info : Archipel des Théâtres

Le 23 Novembre 2010.









Un acte poétique à la mémoire du beau.



(photo Céline Weiss)

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Le butō est une danse née au Japon dans les années 1960.
Cette « danse du corps obscur » s'inscrit en rupture avec les arts vivants traditionnels du et du kabuki, qui semblent impuissants à exprimer des problématiques nouvelles. Né en réaction aux traumatismes laissés par la Seconde Guerre mondiale, le butō est fondé par Tatsumi Hijikata (1928-1986), avec lequel collabora Kazuo Ōno (1906-2010).

Le terme japonais butō est composé de deux idéogrammes ; le premier, bu, signifie « danser » et le second, tō, « taper au sol ». Il désigne depuis le XIXe siècle les danses étrangères importées au sein de l'archipel. À sa naissance, le butō a été nourri par les avant-gardes artistiques européennes (parmi lesquelles l'expressionnisme allemand, le surréalisme, la littérature des écrivains maudits d'Occident, etc.)

Le butō est imprégné de bouddhisme et de croyances shintô.
Cette danse, proche de la performance, n'est pas spectaculaire au sens où elle relève d'une introspection, d'une disponibilité au monde. Explorant les spécificités du corps japonais, le butō aborde des thématiques universelles.

Née dans un contexte sociopolitique d'après-guerre, cette danse subversive se caractérise par sa lenteur, sa poésie et son minimalisme. Elle évoque une imagerie grotesque, des sujets tabous, des environnements extrêmes, absurdes.
Le butō est couramment dansé avec le corps presque nu, peint en blanc et le crâne rasé, souvent interprété avec des mouvements extrêmement lents avec ou sans public.

Mais, il existe autant de formes de butō qu'il existe de danseuses et de danseurs.
Il n'y a pas de style fixé, cela peut être purement conceptuel sans aucun mouvement.

Ici, l'artiste sonde les instances de son esprit, sa relation au cosmos et l'inscription de son être au cœur de l'univers.